Laines merveilleuses à Tende / Wools of Europe

Si vous êtes de passage sur la Côte d’Usure, que vous en avez marre de voir le barbecue géant sur les plages de la Croisette/Promenade et que vous êtes en manque de poils entre les doigts, alors j’ai la solution pour vous.

Echappez-vous de là par le Train des Merveilles – train de montagne à cheval entre la France et l’Italie – qui vous hissera à 1 000 m d’altitude en partant de Nice. Après 81 tunnels et 407 ponts descendez au terminus : c’est Tende, un superbe village du Parc National du Mercantour aux portes de la Vallée des Merveilles.

Vous y trouverez le Musée départemental des Merveilles dédié à la conservation et la valorisation, entre autres, du patrimoine rupestre de la Vallée des Merveilles.

En dehors de la superbe collection permanente qu’il faut absolument voir, le musée accueille jusqu’au 31/05/15 l’exposition « Laines d’Europe » qui présente une centaine de races ovines de 27 pays du continent et les produits en laine de plus de 200 acteurs de la filière.

Afin de décrire la biodiversité des races ovines en Europe, pour chaque race de mouton est présentée la photo de l’animal, ses spécificités, la laine de sa toison (que l’on peut toucher et sentir ! oui oui !), un objet fabriqué avec sa laine (vêtement, tapis, objet de décoration…) et une présentation du créateur de l’objet.

Cette exposition est conçue pour être résolument européenne, le catalogue étant rédigé, entre autres, dans la langue de chaque pays présenté dans l’exposition.

Cette exposition prend toute sa place au musée départemental des Merveilles. En effet, elle s’intègre complètement dans l’importante tradition pastorale locale. À partir du néolithique, l’élevage ovin a été une activité primaire dans la haute vallée de la Roya, toujours représentée de nos jours par la présence de troupeaux d’une race territoriale très connue et appréciée pour sa laine : la brebis brigasque.

Alors, allez-y sans plus attendre pour toucher ces merveilles de poils. Il ne reste plus qu’une semaine !

 

Laine d’Europe / Wools of Europe

Musée départemental des Merveilles

Jusqu’au 31/05/15

Entrée libre

Laine Rava / Rouleau d’isolant de l’Etoile du Berger – produits isolants en laine, Saint Pierre Roche, Puy de Dôme

Laine de mouton islandais / Tricot jacquard islandais au motif inspiré de la rose à huit pétales – Hélène Magnusson, styliste tricot, Reykjavik, Islande

Pullover tricoté en laine Bowmont – Lesley Prior, éleveur de moutons, Tiverton, Royaume-Uni

Laine Merinolandschaf / Bonnet, écharpe et manchons / Kreative Wollwerkstatt / « De Spinnerije », atelier artisanal, Treuchtlingen/Graben, Allemagne

Laine Blanche du Massif Central / Couette Ardelaine – SCOP Ardelaine, articles de literie, vêtement, musée vivant, Saint Pierreville

A la sortie de l’expo on peut même être initié au métier à tisser. Une vraie découverte pour moi. Cette machine semble tellement vivante…

 

Des derniers poils pour la route

 

Au pays de Mafalda …

… il y a la rue Scalabrini Ortiz. C’est dans cette rue que j’ai envoyée cette chanceuse de Dame Choc il y a quelques mois lors de son voyage à Buenos Aires.

Quand elle m’a parlé de son projet argentin l’année dernière, je me disais : « je connais quoi sur l’Argentine ? Comment aborder un tel pays ? c’est tellement grand, tellement loin, tellement …. Comment va-t-telle faire, elle qui parle je ne sais pas combien de langues différentes mais pas l’espagnol ? ».

J’étais ravie de pouvoir vivre un peu les péripéties de la préparation de son voyage.

Le premier truc que j’ai cherché, de façon (je l’avoue) intéressée – ce sont des infos sur les spécialités de laines locales et la production nationale. Et là j’ai découvert le monde formidable des camélidés. J’ai compris donc qu’il y en avait des plus ou moins lainés et surtout j’ai découvert que ce que je croyais être un lama ne l’était pas forcément; en effet, il y a le lama mais aussi l’alpaga, le guacano, la vigogne, etc. Je sais à peu près les identifier à présent et décrypter les bagues indiquant les qualités/catégories de laine : baby alpaga (pas tondu comme je le croyais sur des bébés alpaga, non, non, non !), alpaga huacaya ou suri…

Certes, toutes ces recherches n’ont pas vraiment été utiles à Dame Choc pour  appréhender Buenos Aires…

La mission knit travelling de Dame Choc que je lui ai confiée était de faire un reportage photo dans la rue Scalabrini Ortiz où sont concentrées les boutiques de laine. En voici quelques photos :

Et dans ses valises Dame Choc a ramené

Du lama et de la totora (du fil jersey dont les argentins sont friands, un équivalent de la Zpagetti en beaucoup moins cher !). 

Un grand merci à Dame Choc d’avoir fait le knit traveller pour moi !

Le week-end dingue-dong

Nous avons réouvert la Prairie lors de la venue de Papé et Mamé le week-end dernier. Nous avons réussi  à passer du bon temps tous ensemble malgré les températures glagla (10° dans les chambres), la neige le dimanche matin (pas de balade sur la plage), une grippe qui a pointé son nez dès le 2ème jour (de chics rouleaux de papier rose un peu partout dans la maison en raison d’une pénurie de mouchoirs) et des ennuis électriques (débrancher le chargeur de téléphone pour allumer le chauffage de la salle de bain, éteindre une des lumières du salon pour mettre en marche le mixer… de quoi devenir dingue !).

Donc pour remédier à tout ça, nous avons rentré du bois, remplacé les boîtiers de fusibles fondus (merci Papé !), nous nous sommes rassemblés autour de la cheminée, et surtout, avons chassé, mangé et accroché des oeufs. Et puis Mamé est venue à notre secours avec son crochet pour faire des cols magiques et réparer le plaid qu’elle nous avait offert il y a 2 ans et qui va nous servir au moins jusqu’en mai … vu le temps….

Dame Choc nous a gâtés lors de sa venue pour un prélèvement de moisissures sur des archives de l’AP-HP (elle travaille avec Dexter, vous ne saviez pas ?) car elle a ramené dans ses valises des oeufs, des cocottes et autres décorations appropriées pour faire un arbre Néanderthal !! 

Dame Choc de Dam

Aujourd’hui c’est la journée de Dame Choc.

Je l’imagine emmitouflée dans un snood sur son vélo fleuri sous la pluie en train de traverser la ville à toute vitesse pour se rendre à son atelier.

Je me souviens de la visite que je lui ai faite il y a 3 mois.

Son (ancien) appart noir et blanc.

Jean-Paul et Maurice adorant leur nouvelle vie.

Un tour dans son atelier rempli de merveilles.

Et surtout, surtout…. nous avons dévalisé Hema.

J’ai gouté la stampott, ramené 50 tulipes à 4,99 €, longé les canaux avec elle, bu un verre devant l’énorme cheminée de son bar préféré, déménagé entre autres une énorme machine à coudre super lourde, trouvé dans un équivalent d’Emmaus une table de chevet et un lit pour la piu, admiré les fenêtres décorées, halluciné sur les vélos chargés jusqu’à 3 enfants conduits par la mère qui tenait un parapluie et téléphonait en même temps (mais comment font-ils ?).

Une immense joie d’avoir été le temps d’un week-end chez Dame Choc à Dam.

Joyeux anniversaire très chère Dame Choc.

Vue-mer

Le mariage de notre amie-ancienne-voisine du 4ème droite, puis du 6ème gauche-gauche, a été l’occasion de s’échapper le temps d’un week-end au bord de mer, de rencontrer des bonnes personnes amoureuses de musique et de tout ce qu’ils font et de retrouver 1 heure durant la prairie dans le soleil.

Nos amis de Bellou nous ont conseillé une chambre vue mer à Merville. La vue mer, ça oui, elle bien vraie (pas le genre « vue-mer-en-montant-sur-une-chaise-pour-regarder-par-la-lucarne-de-la-salle-de-bain »). La chambre New York, sous les toits, nous a offert aux premières lueurs l’un des plus beaux ciel bleu-gris de la Manche.

Un ciel noir et une plage enneigée au réveil ont laissé la place à un soleil qui ne nous a plus quitté jusqu’au soir.

Un bien joli endroit que ce Banc des Oiseaux.

Nous avons profité de cette escapade pour filer sur la route du cidre et faire un saut à la Prairie, voir si les mulots n’avaient pas trop fait la fête et si le gel n’avait pas eu raison des tuyaux.

Quel joie ! Tout était à sa place (à part quelques crottes dans le tiroir à chaussures). Nous avons ouvert en grand portes et fenêtres pour faire respirer la maison.

Un casse-croute les pieds dans l’herbe fluo puis nous voila repartis avec Nick Cave & The Bad Seeds et la folle voix de Asaf Avidan (découvert Encore un matin grâce à Didier Varod).

Une semaine sans enfant, c’est avoir une chambre sans tancarville, c’est ne pas regarder sa montre sans cesse et donc prendre plus son temps matin et soir, c’est pouvoir rester plus tard au bureau, c’est prendre un apéro ou aller au restaurant à l’improviste, c’est ne pas avoir des bouts de saucissons machouillés qui trônent sur la table basse, c’est moins de poubelles à jeter (plus de couches !), c’est une lessive seulement tous les 2 jours, c’est pouvoir faire la grasse mat’ le week-end (mais si c’est difficile quand même de rester les yeux fermés au delà de 8h), c’est ne pas se faire à manger tous les soirs.

Oui tout ça c’est bien …. mais en fait c’est horriiiiiible !! Elle nous manque terriblement Nini ! Parce que quand elle n’est pas là, c’est ne plus avoir de moment le matin ensemble dans le lit pendant qu’elle boit son bib, ne plus avoir de jeté dans les bras avec calins dans le cou le soir à la crèche, ne plus avoir de pain à la maison (car c’est elle qui nous y fait penser tous les soirs quand on passe devant la boulangerie), ne plus se marrer en prenant le bain, ne plus avoir de prétexte pour jouer à la dinette, ne plus raconter d’histoire….

Heureusement Mamé la ramène demain !! Vive les bouts de saucissons machouillés !! J’ai hâte de renifler ses cheveux!

Noël a duré 4 jours !!!

Le temps s’est-il arrêté ? Un Noël qui dure 4 jours c’est possible ça ? Et bien oui, cela nous est arrivé : 4 jours de repas non stop.

5 repas de 8 à 16 personnes, 7kg de langoustines, 12 douzaines d’huîtres, 120 lumas à la sauce Jacquotte, 1 centaine de verrines, 2 chapons, 2 fois gras, 2 bûches, 1, tube de Citrate, 12 bouteilles de champagne et 2 boîtes de Sp..fon.

Des retrouvailles en famille chez les cousins, des petits cousins qui courent partout dans la maison, une tata Jacquotte qui nous couvre de bisous et d’escargots, un tonton Serge qui nous fait faire le tour de ses pigeons, et surtout une découverte pour ma part de Niort et des marais poitevins.

 

Une maison qui sent bon la cuisine, tout le monde s’affaire, des préparatifs en cuisine avec toujours une bouteille ouverte; tout le monde s’y retrouve bien que quelques gars trouvent encore un truc à faire à l’autre bout de la maison ou du jardin quand il est temps de préparer à manger…

Les lumas de Jacquotte. Pour la sauce : 1 plaquette de beurre, 1 l de vin blanc, de l’ail, du persil et de la mie de pain.

Un soleil radieux à Niort ! Café en terrasse le 24/12 avec vue sur le Donjon et les Halles. Les Halles : un véritable bonheur ! Quelle chance d’avoir ce marché dans sa ville tous le matins et même les jours fériés !

Dimanche 23/12/12, 17h30, près de la Sotterie

Merci à Isa et Steph pour leur super accueil !